Urgence
Plus de 3 000 réservistes de la gendarmerie sont mobilisés pour la rentrée. 50M€ ont été débloqués pour aider les collectivités à financer les travaux de sécurisation d’urgence (communes pour les écoles, départements pour les collèges, régions pour les lycées). D’ici aux vacances de la Toussaint, tous les établissements sont priés d’effectuer au moins l’un des trois exercices de PPMS (Plan particulier de mise en sûreté), à savoir l’exercice « attentat intrusion ». Les deux autres devront avoir été réalisés d’ici à la fin de l’année. Chaque préfet réunira avant la rentrée un état-major de sécurité consacré à la sécurisation des espaces scolaires, notamment dans la perspective de la reprise des activités périscolaires. Vigilance redoublée à l’accueil assuré par un adulte, contrôle visuel des sacs, surveillance des abords des établissements… La « surveillance dynamique » des établissements du primaire et du secondaire sera renforcée par des « patrouilles mobiles de l’État, en coordination avec les polices municipales », et une montée en puissance des réservistes de la police et de la gendarmerie. Les ministres de l’Éducation nationale et de l’Intérieur annoncent réfléchir à la présence de vigiles à l’entrée des universités.
Gestion de crise
Une cellule de crise a été instituée dans chaque académie. Des représentants de l’Éducation nationale sont désignés pour siéger au sein des cellules de crise préfectorales. Les formations des cadres de l’Éducation nationale vont s’intensifier : de 135 cadres formés par an jusqu’à présent à Saint-Astier (Dordogne), on va passer à 500, trois nouveaux centres de formation vont ouvrir à Rochefort, Tulle et Melun.
Premiers secours
L’objectif est de former dans les deux ans 100 % des élèves de 3e aux gestes de premiers secours (30 % actuellement) grâce à la création d’un nouveau module, et 3 000 formateurs supplémentaires pour atteindre un total de 10 000 formateurs. Tous les délégués de classe seront formés cette année.