C’est en inaugurant un nouveau collège à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) que François Hollande a confirmé le « plan numérique pour l’école » qu’il avait déjà évoqué lors de son interview du 14 juillet. Il s’agit davantage d’une promesse de passage à la vitesse supérieure que d’une véritable annonce : le plan pour le numérique à l’école a été en réalité lancé en décembre 2012 par l’ancien ministre de l’Éducation, Vincent Peillon. Il s’agissait déjà de lutter contre l’échec scolaire, puisque Vincent Peillon annonçait alors vouloir réduire de moitié le redoublement, en cinq ans. Il était alors prévu que 10 millions d’euros seraient consacrés à ce plan.
Notons qu’en matière de développement du très haut débit, une ouverture se profile probablement pour les collectivités du côté de l’Europe. En effet, depuis le mois d’août, un accord a été trouvé à Bruxelles sur l’utilisation des fonds européens Feder alloués aux régions pour la période 2014-2020. La commission européenne a accepté que ces fonds soient pour partie utilisés pour financer le déploiement du très haut débit en France, pour combler le retard important pris par le pays dans ce domaine. Toutefois, les fonds européens ne vont pas forcément aller vers le développement du numérique à l’école : Bruxelles souhaitant que les fonds servent prioritairement à l’innovation, ce seront probablement les centres de recherche, pépinières d’entreprises et universités qui seront privilégiés.
On en saura plus au mois d’octobre, avec l’adoption des programmes opérationnels (PO), détaillant les enveloppes régions par régions.