C’est ce qu’a annoncé Pascale Schmidiger, vice-présidente de la commission Culture, identité régionale et bilinguisme. Elle a confirmé par ailleurs la poursuite de la démarche des Assises régionales du bilinguisme, commencée en 2012 avec des réunions d’ateliers et qui doit se poursuivre en 2013 par des séances plénières.
Andrée Buchmann (Europe Écologie Alsace) a déploré que l’Office pour la langue et la culture alsacienne (OLCA) « n’ait plus d’autre mission que de s’occuper de l’alsacien […] coupé de sa langue de référence, l’allemand ».
Justin Vogel, premier vice-président (UMP) et président de l’OLCA, a répondu qu’il était envisagé d’étendre les compétences de l’OLCA. Chargé de promouvoir la langue et la culture régionale dans sa composante dialectale, il pourrait aussi suivre l’enseignement bilingue de l’allemand.
M me Schmidiger a assuré que le bilinguisme non-paritaire expérimenté par le rectorat à Mulhouse et Soufflenheim (8 h en allemand/16 h en français) n’était pas financé par les crédits de la convention quadripartite qui lie les collectivités (Région et Départements) et le ministère et à laquelle elles apportent 3 millions d’ € par an.