« Je suis heureux pour Moosch »

“Je suis heureux de l’issue favorable trouvée à Moosch”

Jérôme Hagelstein.  Photo MOB

Jérôme Hagelstein.  Photo MOB

Jérôme Hagelstein, parent d’élèves, représentant de l’Apepa à Moosch :

« Je suis heureux de l’issue favorable trouvée à Moosch, où une classe bilingue a été créée à l’école maternelle. Deux enseignants ont été nommés très rapidement, l’un pour la partie allemande, l’autre pour le français. Je suis le papa de deux petites filles, de 3 et 5 ans, qui ont pu faire leur rentrée au village, alors qu’en juillet, elles avaient dû être inscrites à Saint-Amarin pour suivre cette filière.

Beaucoup de pédagogues estiment que l’enseignement bilingue à parité horaire ne présente que des avantages pour les enfants. C’est un choix que leur maman et moi avons fait pour nos filles car nous pensons que ce sera un atout pour elles de maîtriser deux langues. L’allemand est la langue la plus parlée d’Europe et l’Alsace est au cœur de l’Europe. Par ailleurs, l’apprentissage de l’allemand pourrait sans doute faciliter celui de l’alsacien, que nous essayons de leur transmettre avec l’aide de leurs grands-parents. J’espère qu’en 2018, le collège ouvrira sa première classe bilingue, que nous demandons dès maintenant.

Les parents de Moosch peuvent désormais opter pour un enseignement monolingue ou bilingue et je souhaiterais qu’ils respectent les choix des uns et des autres. J’aimerais que les tensions s’apaisent, afin qu’une ambiance sereine puisse régner à l’école.

Le jour de la rentrée, il y avait 63 élèves au lieu des 65 attendus. Les effectifs ne permettaient pas l’ouverture d’une 3 e classe. C’est donc grâce à la classe bilingue qu’il y a trois classes cette année à Moosch et tous les enfants en bénéficient. Maintenant, il serait nécessaire que la municipalité embauche une troisième aide-maternelle. Cela soulagerait les enseignants et les Atsem déjà en place. Il semble évident qu’il faudrait que cette personne maîtrise l’allemand ou l’alsacien.

Je trouve regrettable qu’Oderen et le RPI d’Urbès n’aient pas obtenu de classe bilingue. Les demandes d’inscriptions semblaient suffisamment nombreuses pour justifier l’ouverture de deux sites supplémentaires dans notre vallée. »

L ALSACE le 09/09/2012 à 05:00 par M.-O. B.

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