L’APEPA regrette les conclusions du juge estimant qu’il n’y a pas urgence. Les parents d’élèves qui pouvaient espérer mieux des institutions se retrouvent une nouvelle fois en porte à faux à 2 jours de la rentrée, les inscriptions en lycée étant bouclées depuis le mois de juin. Il y a pourtant réellement urgence à permettre aux élèves de continuer à consolider et développer leur compétences linguistiques, atout essentiel pour l’emploi, lorsqu’on regarde le nombre de chômeurs, notamment dans le Haut Rhin et le nombre de postes vacants en Suisse et au Baden-Wurtemberg. Les élèves qui devront stopper leur cursus bilingue faute de moyens inadaptés, peuvent considérer qu’il existe un “réel préjudice”. La justice ne doit considérer le problème par l’angle des intérêts du Haut Comité mais bel et bien ceux des élèves alsaciens !
En Alsace, l’urgence est de proposer une solution adaptée aux familles d’élèves bilingues ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Afin de montrer un signal fort à ceux qui entament leurs scolarité dans la filière bilingue, l’APEPA continuera à soutenir toutes les familles dans leurs démarches. Comment peut-on ensuite s’étonner des déperditions d’élèves au fil de la scolarité lorsque l’institution démontre aussi peu d’entrain à mobiliser les moyens indispensables à leur avenir. Enfin, à moins de 30 km de notre voisin allemand, l’argument du manque de compétences de l’Education Nationale pour enseigner en Allemand ne peut plus durer !
L’APEPA réitère également sa proposition de médiation dès le début de ce mois de septembre.
Thierry LOTH
Président