Vallées de Saint-Amarin et de la Doller Bilinguisme : bricolage en perspective

Les parents d’élèves ont manifesté ce matin à Urbès en faveur de l’ouverture de classes bilingues. A trois jours de la rentrée, l’incertitude demeure.  PHOTO DNA

Les parents d’élèves ont manifesté ce matin à Urbès en faveur de l’ouverture de classes bilingues. A trois jours de la rentrée, l’incertitude demeure. PHOTO DNA

L’ouverture de classes bilingues dans la vallée de Saint-Amarin et à Kirchberg dans la vallée de la Doller se prépare dans la douleur.

Ce matin, l’association des parents d’élèves APEPA avait convié les parents des cent enfants candidats à l’enseignement du français et de l’allemand à parité horaire à se réunir devant la mairie-école d’Urbès. Cette école fonctionne en regroupement intercommunal et c’est là, affirme Thomas Goepfert vice-président de l’APEPA, que rayonne « l’injustice la plus criante » : des locaux disponibles, une directrice qui parle allemand (enseignante à l’origine dans une classe bilingue) et 21 enfants candidats. Plus qu’il n’en faut : « Alors pourquoi y a-t-il blocage ? Six mois de courriers, d’études, de promesses d’études et pas de réponse, se désole M. Goepfert, le silence total. »

Quatre sites sont susceptibles de s’ouvrir, et tous dépassent le seuil d’inscription. Pour l’instant, seul celui de Saint-Amarin où une enseignante a été nommée est susceptible d’ouvrir mardi. Le site comptera deux classes se partageant une cinquantaine d’élèves. À Moosch où 28 enfants sont inscrits, la décision d’ouverture est attendue. À Oderen, le maire recevra lundi les talons d’inscription de 17 enfants. Et 19 enfants sont candidats pour entrer en bilingue à Kirchberg.

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DNA par Pascal Gerrer, publié le 01/09/2012 à 17:54
LE REPORTAGE sur FRANCE 3 à la 2eme minute du journal télévisé

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