Une formation universitaire pour les intervenants en allemand

Ce diplôme vise à former des intervenants capables de travailler en classes bilingues paritaires dans le premier degré, dans les maternelles, ou les périscolaires. Archives Françoise Marissal

Ce diplôme vise à former des intervenants capables de travailler en classes bilingues paritaires dans le premier degré, dans les maternelles, ou les périscolaires. Archives Françoise Marissal

Pour palier au manque d’intervenants formés à l’enseignement bilingue pour les petits, le conseil général du Haut-Rhin et l’université de Haute-Alsace ont créé un diplôme spécifique.

« Votre rêve est de transmettre votre passion pour les langues ? Vous adorez travailler avec les jeunes ? Venez vous inscrire au nouveau diplôme universitaire intervenant bilingue franco-allemand auprès d’enfants de 3 à 12 ans, qui lie innovation, professionnalisation et emploi clé en main », promet le site de l’Université de Haute-Alsace sur la page de présentation de son nouveau DU.

Les inscriptions sont malheureusement closes mais il s’agit d’une « expérimentation qui a vocation à s’étendre à toute l’académie », promet le recteur Jacques-Pierre Gougeon, qui a participé, la semaine dernière, à la présentation de ce diplôme « made in 68 ». C’est en effet le conseil général du Haut-Rhin, qui finance l’expérience, à hauteur de 35 000 € de subventions à l’UHA.

Aucune limite d’âge n’est fixée, les candidats devant seulement être « des personnes bilingues ou ayant un bon niveau d’allemand, motivées par le travail avec les enfants et les approches ludiques dans l’apprentissage des langues » précise Serge Neulist, vice-président de l’UHA.

Les 35 premiers élèves seront formés à Mulhouse à partir du 1er septembre pour une période d’un an, alliant cours et stages. Les emplois visés sont ceux de contractuels pour le premier degré, notamment pour les classes bilingues paritaires.

Soixante nouvelles classes à la rentrée

« J’ouvre 60 classes ou sections bilingues à la rentrée prochaine. Mais il ne suffit pas de créer des postes, il faut créer un vivier de personnes de qualité », rappelle le recteur Jacques-Pierre Gougeon, qui souhaite « mettre les bonnes personnes face aux enfants ». Cette expérimentation est le fruit du travail de Novatris, le centre de compétences transfrontalières de l’université de Haute-Alsace.

L’ALSACE du 02/07/2014 à 05:00 M.-L. P.

Commentaires fermés.