L’Académie de Strasbourg vient de décréter unilatéralement que seuls 2 nouveaux sites bilingues dans le Haut-Rhin (Saint Amarin et Moosch) feraient l’affaire. Aucune des études annoncées en juin n’a cependant été communiquée (et réalisée ?) tandis que plusieurs dizaines de courriers de parents d’élèves, d’élus alsaciens, d’associations régionales sont restés sans réponse de l’administration…
L’APEPA refuse que près de 60 enfants soient irrémédiablement écartés de leur droit à l’enseignement bilingue. Pourquoi les petits villages alsaciens regroupés pour certains en RPI comme ceux d’URBES, STORCKENSOHN, MOLLAU, KIRCHBERG, WEGSCHEID, SICKERT, voire d’ODEREN, ne peuvent-ils pas avoir la même considération d’organisation que les autres communes alors que la demande d’apprendre 2 langues en maternelle y est légitime et suffisante ?
L’APEPA reste déterminée à faire ouvrir les 5 nouveaux sites bilingues demandés dans le Haut-Rhin à la rentrée de septembre 2012. Il en va de l’avenir de la jeunesse alsacienne et du bon usage des crédits des collectivités qui injectent 3 millions d’euros par an dans l’Académie de Strasbourg !
Rappel : Plus de 100 enfants sont légitimement inscrits dans 5 sites, à savoir…
1) RPI KIRCHBERG-WEGSCHEID-SICKERT (19 enfants inscrits)
2) SAINT AMARIN (22 enfants inscrits)
3) MOOSCH (26 enfants inscrits)
4) ODEREN (17 enfants inscrits)
5) RPI URBES-STORCKENSOHN-MOLLAU (21 enfants inscrits)
L’APEPA dénonce les manœuvres du Rectorat de l’Académie de Strasbourg qui consistent d’une part « à freiner des 4 fers le développement de l’enseignement bilingue paritaire (12h/12h) là où la demande est légitime », et d’autre part, « à introduire des pseudo secteur-tests d’enseignement régressif à 8h » sans respecter au préalable l’avis des élus et des associations régionales.
Ces méthodes sont « aux antipodes de la concertation » dont le nouveau gouvernement ce fait l’éloge.
Conclusion : l’intégralité de la classe politique alsacienne favorable, des inscriptions en nombre suffisant, des locaux disponibles, des enseignants bien formés, toutes les projections 2012-2018 démontrent que l’ouverture des 5 sites garantit la pérennité de la filière de la maternelle aux 2 collèges de secteur.
S’il ne subsiste qu’une seule opposition ‘à savoir la volonté du Recteur d’Académie ‘, l’APEPA demande au Ministre de l’Education Nationale d’étudier les solutions pour aboutir dès la rentrée 2012.
Thomas GOEPFERT – Vice-Président APEPA pour le Haut-Rhin