La rentrée scolaire prévue les 2 et 3 septembre pour quelque 12 millions d’élèves est marquée cette année par les risques de contagion de la grippe A chez les enfants, dans un climat toujours plombé par les suppressions de postes d’enseignants.
La date officielle de la rentrée est mercredi 2 septembre. Toutefois, une grande majorité des écoles primaires n’étant pas ouvertes le mercredi, la plupart des écoliers débuteront eux le 3. Traditionnellement, les quelque 850 000 enseignants font leur rentrée la veille de celle des élèves, soit le 1er septembre.
Une rentrée marquée par la grippe A
Pour sa première rentrée, le nouveau ministre de l’Education nationale Luc Chatel, en poste depuis fin juin, aura à gérer les risques de la pandémie grippale A(H1N1) en milieu scolaire, qui avaient amené les autorités à fermer un collège et plusieurs écoles de métropole en juin dernier. “Ni minimiser, ni dramatiser“, tel est le credo affiché par M. Chatel. Le jour de la rentrée, une brochure d’informations sera distribuée à 12 millions de familles. Ensuite, suivant l’évolution de la pandémie, les éventuelles fermetures d’établissements se feront au cas par cas. Le seuil pour la fermeture d’une classe est fixé à “trois cas en moins d’une semaine“.
13 500 professeurs en moins
Reste que la grippe A ne doit pas faire oublier le reste et surtout l’enseignement scolaire, qui sera assuré en cette rentrée avec 13 500 professeurs de moins que l’année précédente. Cette question des postes supprimés risque bien d’être “le point de friction” de l’année qui débute, selon Gilles Moindrot, secrétaire général du SNUipp-FSU, premier syndicat des écoles. “En primaire, le nombre d’élèves augmente alors que le nombre de professeurs baisse“, déplore-t-il.
Des nouveautés et des réformes prévues au lycée et à l’université
Au lycée, après un cru record pour le bac 2008, la principale nouveauté est la généralisation du “bac pro” en trois ans, au lieu de quatre, tandis que M. Chatel a pour mission de remettre sur les rails la réforme du lycée général et technologique, avec comme base de travail le rapport Descoings. Enfin, il entend faire avancer la réforme de la formation des professeurs, dont dépend la revalorisation financière des néo-titulaires.
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