Pour le bilinguisme en maternelle

L’Education nationale interpellée

Selon des études scientifiques, les dispositions cérébrales des enfants en bas âge d’apprendre aisément sans effort, leur permet des acquisitions étonnantes, d’où le besoin de développer les classes bilingues en maternelles, estiment ces militants de l’Apepa, élus et parents, qui reprochent à l’Education Nnationale de ne pas jouer le jeu. « Ils handicapent les enfants au lieu de les laisser s’épanouir ».
Thomas Goepfert indique que l’Apepa a déposé, il y a deux ans, une demande de processus d’enquête auprès l’Education Nationale en la personne de M. Oudot, inspecteur académique à Wittenheim pour une étude sur Illzach qui n’est toujours pas engagée.
Ils citent en exemple les communes de Rixheim et Riedisheim ainsi que Soultz (pionnière de création de section bilingue) dont l’ensemble des écoles maternelles proposent le bilinguisme. Une grande partie des élèves, avec l’appui des parents se sont engagés dans cette filière. « Cela n’empêche en rien ces élèves dont les cours sont à 50 % dans la langue de Goethe, d’exceller en français et toute autre matière ».
«  lllzach se doit d’être parmi les communes les plus ambitieuses de la ceinture mulhousienne ». « Cette ville, grand carrefour du Sud Alsace compte seulement deux sections bilingues sur un site à l’école maternelle Lamartine ». « Si cette filière bilingue végète à Illzach ce n’est pas la faute aux parents qui sont en demande en la matière, mais au manque d’ambition de l’Education Nationale  ».
Ils comptent sur l’appui des élus locaux pour faire avancer ce dossier éducatif. De plus, arguent-ils, « il existe depuis 1999 une convention quadripartite entre l’Etat, la Région, les deux départements, et l’Education Nationale (renouvelée en 2006) qui incite financièrement au développement de l’enseignement bilingue. En Alsace plus de 10.000 élèves suivent cet apprentissage précoce des deux langues, français et allemand ».